Oscar, 10 ans, est atteint d'un cancer.
Opération de la dernière chance, la greffe n'a pas fonctionné :
Oscar se meurt. Tous, médecin, infirmières, famille, nient cette
évidence ; Seule Mamie Rose à le courage de le regarder en
face. Afin de l'aider, elle lui propose 2 choses : écrire à
Dieu et vivre chaque jour comme s'il valait 10 ans.
"Cher Dieu,
Je m’appelle Oscar, j’ai dix ans,
j’ai foutu le feu au chat, au chien, à la maison (je crois même
que j’ai grillé les poissons rouges) et c’est
la première lettre que je t’envoie parce que jusqu’ici, à cause
de mes études, j’avais pas le temps.
Je te préviens tout de suite: j’ai
horreur d’écrire. Il faut vraiment que je sois obligé. Parce que,
écrire, c’est guirlande, pompon, risette,
ruban, et cetera. Écrire, c’est rien qu’un mensonge qui
enjolive. Un truc d’adultes.
La preuve? Bah tiens, prends le début
de ma lettre: «Je m’appelle Oscar, j’ai dix ans, j’ai foutu le feu au chien, au chat, à la maison (je
crois même que j’ai grillé les poissons rouges)», j’aurais pu
aussi bien mettre: «On m’appelle Crâne
d’œuf, j’ai l’air d’avoir sept ans et je vis à l’hôpital
à cause de mon cancer. Je t’ai jamais adressé la
parole parce que je crois même pas que tu existes.»
Seulement, si j’écris ça, ça la
fout mal, tu vas moins t’intéresser à moi. Or, j’ai besoin que
tu t’intéresses. Ça m’arrangerait
même si tu prenais le temps de me rendre deux ou trois services..."
A travers ce conte constitué des
lettres d'Oscar, on passe du rire aux larmes avec un seul objectif,
devenir capable avec Oscar d'accepter la maladie et la mort. D'un
style simple, beau et riche, ces lettres se dévorent !
On en
redemande! Pour se faire, prolongez le plaisir en regardant ses
adaptations au cinéma et au théâtre par Eric-Emmanuel Schmitt
lui-même.
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